Vous parlez d’échanges
Mais ne savez que recevoir
sans jamais rien donner
Quand vous me regardez
C’est vous que vous admirez dans mon regard
Comme dit si bien la chanson
C’est vous que vous aimez à travers moi
Vous avez juste construit
Un mur d’indifférence
L’aigreur compagne de votre égoïsme vous gagne
Et vous ne comprenez pas que l’on vous fuit
Vous souffrez de votre propre mépris
Le miroir déformant de mon regard
Vous a fait croire que votre âme était pure
Regardez mieux !!
Et vous verrez combien elle est sombre
Et moi, ajoutant cette nouvelle plaie
A jamais ouverte dans mon cœur
Je poursuis mon chemin
Mais l’espoir s’éteint petit à petit
Et bientôt mon cœur qui ne fut pas assez grand
A force de saigner finira par se dessécher définitivement
Et l’âme morte et le regard vide
Je finirai ma route comme un automate
Dont on a cassé la Clef.
JMSL 04/2004